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Création : 01/02/2015 à 00:00 Mise à jour : 30/03/2016 à 05:14

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LorianO — Chapitre 1

LorianO — Chapitre 1





—   Qu'est-ce qui va pas ? demande Clémentine après un énième soupir de Sam.
Ils sont assis dans l'herbe, en faut de la pente, un paquet de gâteaux entamé entre eux. Plus bas, deux enfants se courent après en criant, un couple s'embrasse, un groupe de filles rit et un chien tourne après sa queue.
Les mains autour de ses genoux, Sam remonte ses lunettes de soleil sur son nez sans la regarder.
—   Fallait pas venir, si t'avais pas envie d'être là, lance-t-elle d'un ton qu'elle essaye de garder neutre.
—   Qu'est-ce que tu voulais ? finit-il par cracher.
Elle replace une mèche derrière son oreille et remonte ses genoux contre elle en coinçant sa robe entre ses jambes pour éviter qu'on voit sa culotte.
—   Ben, te voir.
—   Pour quoi faire ?
—   Je sais pas, discuter !
—   Non mais je demande parce que, te connaissant, ça aurait pu être autre chose, lance-t-il en se tournant enfin vers elle.
—   Quoi, t'es venu parce que tu pensais qu'on allait coucher ensemble ? Dans un parc ?
Il soupire encore.
Elle arrache quelques brins d'herbes à ses pieds, se mordant la lèvre. Il étend ses jambes en avant et pose ses mains derrière lui, les bras tendus.
—   On va où, tous les deux, tu penses ? demande-t-elle finalement d'une petite voix.
—   Mais on va nulle part, Clémentine ! s'exclame-t-il. Il n'était pas question d'aller où que ce soit, à aucun moment ! Tu t'attendais à quoi ?
—   Je sais pas, je voulais juste...
—   Je te l'ai dit et redit, j'ai pas de sentiments pour toi ! L'autre soir c'était sympa, voilà, est-ce qu'on a besoin de remettre tout ça sur le tapis ? Je sais même pas pourquoi je suis venu, putain.
Il se frotte le bras nerveusement.
—   Je suis juste un objet, pour toi, c'est ça ? crache-t-elle, blessée. T'as tiré ton coup, ça y est, tu veux plus rien avoir à faire avec moi ? Je te considérai comme un ami, tu sais. Je voulais juste... qu'on passe du temps ensemble. Mais j'avais l'impression d'être juste... une roue de secours, pour toi.
—   C'est pas...
—   Tu réponds jamais à mes messages, t'acceptes de me voir que quand t'as rien de mieux à faire, l'interrompt-elle d'un ton geignard : qu'est-ce que tu voulais que je pense ? Je te demande pas de sacrifier tout ton emploi du temps pour moi ! ou de faire de moi ta priorité ! Juste de... je sais pas, d'être un peu plus sympa ? de te montrer plus amical ? Je t'en demande pas tant...
Il ricane.
—   Amical ? Sérieux, Clem, tu m'as envoyé des photos de toi à poil, comment tu voulais que perçoive ça comme amical ? Quand tu t'es jetée sur moi l'autre fois, c'était sérieusement en toute amitié ?
—   Mais bien sûr que...
—   Écoute, un ami avec qui tu couches et tu discutes, c'est ton mec. C'est pas un ami.
—   Mais tu m'ignorais ! Je voulais juste... attirer ton attention.
—   C'est... pfff, ma pauvre meuf, mais t'es complètement barrée. T'auras jamais d'amis, si tu continues comme ça.
—   Mais tu comprends rien ! C'était juste...
—   C'est toi qui comprends rien ! Sérieusement, c'est impossible de discuter avec toi.
Il sort son portable de sa poche et fait glisser son doigt sur l'écran.
—   De toute façon tout ça mènera à rien, continue-t-il en se levant. Y a pas moyen de discuter avec toi, t'écoutes jamais rien. J'ai pas la patience aujourd'hui, je me casse.
Et, sur un signe de la main, il s'éloigne, redescendant la colline, pendant qu'elle resserre ses genoux contre elle, seule avec son paquet de gâteaux à moitié vide.
Quand il a disparu, elle se laisse tomber allongée dans l'herbe, étendant les bras. Elle avait pourtant vraiment cru qu'ils pourraient être amis. Ils fréquentent les mêmes cercles, se voient souvent dans les soirées : pourquoi ne pouvaient-ils pas s'entendre ? Elle a essayé, pourtant. Elle l'a invité à boire des cafés, voire des expos, se balader... mais il ne répondait quasiment pas, ou alors de manière succincte, et pour annuler au dernier moment. Que pouvait-elle faire d'autre pour attirer son attention ? Et encore, même ça, ça n'a apparemment pas marché.
Dans son sac posé à côté de ses hanches, elle entend son téléphone sonner. Elle soupire et se redresse. L'attrapant, elle fait glisser son doigt sur l'écran et décroche.
—   Salut Sarah.
—   Alors, comment ça s'est passé ? demande Sarah sans préambule.
—   C'était...
Elle se mord la lèvre, consciente que Sarah attend une réponse, et qu'elle n'a pas vraiment envie de la lui donner. Elle se sent vraiment stupide d'avoir demandé à Sam à le revoir. Elle s'attendait à quoi ? Dès le début, il n'étais pas intéressé.
—   Il est parti assez rapidement, dit-elle finalement.
—   Je vois, répond Sarah d'un ton qui demande plus de détails.
—   Écoute, je peux te rappeler plus tard ? J'ai... des trucs à faire. Ma mère.
Elle sait que Sarah sait que c'est une fausse excuse. Sarah soupire.
—   Okay. Fais attention à toi, okay ? Et si t'as besoin, je suis là.
—   D'accord. Merci.
Elle raccroche et repose le téléphone sur son sac, puis se laisse retomber dans l'herbe. Qu'est-ce qu'elle va pouvoir faire pour se sortir de cette histoire, maintenant ? Elle reprend son téléphone et regarde l'heure. Il serait temps qu'elle rentre, déjà. Sa mère doit s'inquiéter. Et comme ça, sa fausse excuse n'en sera plus vraiment une.
 
—   C'est moi ! lance-t-elle en poussant la porte d'entrée de l'appartement, la clé toujours dans la serrure.
Traversant l'entrée, elle s'avance dans la pièce principale et se fige en voyant Pascal sur le canapé, un verre de jus de fruit à la main.
—   Oh. Salut.
Elle lui offre un sourire crispé alors qu'il se lève, posant son verre sur la table basse., contourne le canapé et vient l'embrasser, la main sur sa taille.
—   Bah alors, sourit-il, tu m'avais oublié ?
—   Pas du tout, j'étais juste...
Elle soupire et remet une mèche derrière son oreille.
—   J'ai juste un peu traîné, finit-elle. Ma mère est là ?
—   Elle est sortie, répond Pascal. Elle avait un rendez-vous, ou quelque chose.
—   Elle devait dîner avec une amie, je crois. C'était pour ça qu'on s'était dit qu'on se retrouvait ici.
Ça lui revient, maintenant. Avec toute cette histoire avec Sam, elle avait totalement zappé Pascal.
—   Ouais, c'est ça, répond-il. On commande des pizzas ?
—   Si tu veux.
Appuyé sur le dossier du canapé, son téléphone à la main, il relève les yeux vers elle.
—   Quoi, tu vas pas te battre pour qu'on prenne des sushis ? Y a un problème.
—   Non non, pas du tout. C'est juste que... on prend toujours sushis. Je peux bien te laisser choisir, pour une fois, tente-t-elle de plaisanter.
Il sourit brièvement.
—   Je... je vais poser mon sac dans ma chambre, ajoute-t-elle. Commande en attendant.
Elle passe devant lui sans attendre la réponse et grimpe les marches de l'escalier deux à deux. Dans sa chambre, elle pose son sac sur son lit, puis se laisse tomber à côté sur le matelas. Ohlalaaaa, qu'est-ce qu'elle va faire ? C'était une très mauvaise idée de revoir Sam aujourd'hui. Et d'avoir oublié qu'elle voyait Pascal. Elle aurait peut-être dû annuler ? Peut-être qu'elle peut encore ? Elle n'a qu'à dire qu'elle a mal aux ventre. Ou à la tête. Non, il va trouver ça suspicieux et se douter de quelque chose. Il vaut encore mieux qu'elle reste et qu'elle fasse comme si de rien n'était.
Pour éviter qu'il ne se pose trop de questions sur le temps qu'elle passe à l'étage, elle en profite pour aller aux toilettes. Ou peut-être devrait-elle lui dire ? ça serait plus simple, non ? Mais il le prendrait mal. Vraiment mal, cette fois. Peut-être que ça signerait l'arrêt de mort de leur couple. Mais en même temps, elle ne se sent pas de lui mentir.
Elle tire la chasse et redescend sans s'être décidée.
—   J'ai pris chorizo et quatre fromages, ça te va ? lance-t-il depuis le devant de l'étagère de DVD.
—   Parfait, répond-elle dans un couinement.
Il tourne la tête vers elle, immobile en bas de l'escalier, en train de triturer ses cheveux.
—   T'es sûre que ça va ?
Elle lâche ses cheveux, essuie ses mains sèches sur sa robe, remet une mèche derrière son oreille. Pascal fait un pas vers elle, les sourcils froncés.
—   Eh, Clem, y a un problème ?
Elle finit par baisser les yeux et secouer la tête, avant de la relever avec un sourire dont elle essaye de cacher qu'il est forcé.
— Non non, pas de problème. Tu veux regarder quoi ?
Tags : LorianO, Chapitre 1
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#Posté le lundi 07 septembre 2015 10:21

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